Premier cours

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Kira marcha jusqu'à arriver devant la porte de sa salle. Il venait du lac : il y était passé juste comme ça, pour réfléchir un peu avant de donner son premier cours. Il n'était pas spécialement stressé, mais pas vraiment rassuré non plus. Il passa sa main dans ses cheveux bleus et soupira avant de glisser la clé dans la serrure et d'entrer, il jeta un petit coup d'oeil rapide. La pièce lui plaisant : la salle était spacieuse et bien éclairée. Il y avait au lieu des bancs habituels des plans de travail avec à côté des grands chevalets. Des armoires se trouvaient sur les côtés de la pièces, et son bureau se trouvait à l'avant de la pièce, devant le tableau noir. Kira haussa un sourcil et fit une mimique plutôt drôle avant de s'avancer vers le bureau et de le tirer près des fenêtres pour le placer en diagonale. C'était un bureau en pin, vide. Aucun papier ou objet dessus. Kira posa dessus son sac à dos blanc sur lequel il avait accroché pins et images et en sortit un carnet de croquis, quelques pochettes plastiques, une trousse des accessoires de peinture qu'il rangea dans les tiroirs du bureau et bien d'autres choses encore, avant de hocher la tête et de poser son sac près de sa chaise.

Il alla ensuite ouvrir une fenêtre avant de s'assoir, de sortir un livre de son sac et de commencer à lire en attendant l'arrivée de ses élèves. Quelques minutes passèrent. Kira posa son livre sur le bureau avant de prendre une feuille sur laquelle il avait écris le cours. Kira avait décidé que le premier cours ne se résumerait à une seule question sur laquelle ils débattraient. Il sortit de ses affaires les fiches des élèves qui s'étaient inscrits et lut attentivement. Il rigola en lisant la fiche de Sakoda Maehra, puis rangea ses fiches dans son sac et se gratta la tête. Kira toussota, se leva, et alla devant la fenêtre pour regarder les alentours.

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Yoko courait dans le couloir , on entendait le bruit de ses pas , la jeune fille s'arrèta devant la porte de la classe avant de reprendre son souffle , elle avait eu peur d'être en retard , en faite , c'était l'une de ses habitudes le retard . La jeune fille colla son oreille contre la porte pour voir si le cour avait commencer , mais elle n'entendait rien , alors elle s'y appuya un peu plus , mais Hélas la porte s'ouvrit elle tomba en avant en laissant échapper un petit cri aigu .

<<Aïe !>>

En tombant son sac avait glissé à deux mettre d'elle , fesant s'éparpiller les feuilles de dessin qui étaient dans celui ci , elle regarda un instant son sac avant de soupirer doucement . Yoko se releva avec un peu de mal , elle regarda ensuite autour d'elle , il n'y avait personne ? il n'était pas l'heure ? sa avait été annulé ? Yoko s'avanca un peu dans la salle et elle apercut un garcon , surement un élève , ou alors même le professeur , HO non ! elle s'était ridiculiser devant le prof , elle soupira de nouveau avant de s'abaisser pour ramasser ses feuilles

<<Je suis désolé Monsieur , je .. je croyais être en retard .>>

Yoko une fois toutes les feuilles ramassées , elle se releva et se tourna vers le garcon , elle avait baissé les yeux pour eviter le regard du garcon , elle se sentait honteuse .

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Lorsqu'il entendit un grand bruit qui accompagna l'ouverture de la porte de la salle. Kira se retourna lentement et vit une jeune fille. Elle était petite et très mince. Elle avait un visage ovale, le teint pâle presque blanc , et deux petites pommettes. Ses grands yeux couleur sang brillaient d'une lueur orange et de longs cheveux roses. Kira secoua négligeamment la tête. Elle semblait vouloir éviter son regard.

* Pourquoi ? Le bruit c'était sûrement elle. Elle a du tomber, j'espère qu'elle n'a pas mal au moins...elle est silencieuse. Peut-être a-t-elle honte ? Je ne sais pas. *

Kira s'approcha de la jeune fille, la regarda attentivement des pieds à la tête. Il eut une quinte de toux. Puis demanda d'une voix douce, aimable et polie, il ne voulait pas la mettre mal à l'aise :

- Est-ce que ça va ?

Kira détourna ensuite ses yeux de la jeune fille, pour regarder derrière elle, dans le couloir qui était désert, aucun élève à l'horizon. Il n'y avait qu'une élève pour le moment, quand arriveraient les autres ? Il n'allait quand même pas faire cours à une élève. Kira passa sa main dans ses cheveux. Il réfléchissait. Pour le moment en tout cas, il devrait faire avec, les autres arriveraient après...peut-être. Les minutes passaient lentement, en silence. Un silence pesant, gênant. Kira se demandait s'il elle avait entendu sa question. Peut-être ne voulait-elle pas réprondre...il ne savait pas. Il haussa les épaules, soupira s'écarta de la jeune fille pour aller fermer la fenêtre, avant de reporter toute son attention sur elle. Kira eut une autre quinte de toux.

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Yoko regardait sa main rouge , elle s'était rattraper de justesse afin de ne pas s'écraser face contre terre , sa peau lui piquait légèrement et celle ci était quelque peu érafler , mais rien de grave , Ho si peut être sa jambe , elle ressentait une petite douleur , mais rien ui ne pouvait l'empècher de bouger , Yoko était plongé dans ses pensées , elle se demandait si elle devrait une nouvelle fois retourner à l'hopital ? non elle ne voulait pas . Elle sursauta laissant échapper un nouveau petit cri aigu quand le prof lui parla , elle le regarda sans rien dire , la bouche entrouverte comme si elle était surprise . La petite fille secoua la tête avant de mettre ses mains derrière son dos .

<<Hmm .. oui sa vas , merci ...>> dit elle d'une petite voix presque timide .

Yoko tourna les talons afin d'allez s'assoire à la table juste devant le bureau du professeur , elle regarda un instant autour d'elle , elle était la seul ? une nouvelle fois , elle resta muette la bouche entrouverte , c'était la première fois qu'elle arrivait en avance . Yoko secoua une nouvelel fois la tête , fesant en même temps voleter ses longs cheveux rose. Elle soupira doucement posant sa main droite sur sa hanche droite , elle grimaca quelque peu avant de regarder le professeur qui l'observait , elle lui fit un nouveau petit sourire qui sonnait peut être faux . Yoko soupira une nouvelle fois , elle sortit les feuilles de son sac , celle qui s'était étaler à terre . Elle les posa sur sa table avant de sortire un crayon de bois , celui ci se cassa en deux , T_T vraiment pas resistant , elle en chercha un autre , mais en vain . La petite Yoko leva les yeux vers le plafond en laissant tomber son crayon , elle posa ses deux mains sur son visage avant de bailler doucement , elle revint au professeur sans rien dire .

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Kira repensa à Muska, la jeune fille était extrêmement différente de l'élève. Muska n'aurait jamais répondu d'une petite voix timide, mais d'une voix assurée, pleine de volonté. Kira secoua la tête pour chasser ses pensées, il n'allait quand même pas comparer toutes les filles qu'il croiserait avec Muska, sinon, il y serait encore dans longtemps. La jeune fille s'était assise à la table juste devant son bureau. Elle grimaça, de douleur semblait-t-il. Kira ouvrit la bouche pour lui parler, puis la referma, refoulant ses paroles dans sa gorge. Elle avait sortit des feuillles de son sac et cassa son crayon de bois en deux avant de le faire tomber et bailla. Kira haussa les épaules en secouant sa tête, revint vers son bureau où il prit son sac et après au moins cinq minutes de recherche en sortit un critérium.

- Tiens, dit-il en tendant le critérium à l'élève, il n'est sûrement pas de la même qualité que ton crayon de bois, mais je pense que tu pourras l'utiliser quand même.

Kira fit quelques pas dans la classe l'air de réfléchir intensément, avant de lentement revenir vers elle et de dire en souriant :

- Um....quel est ton nom et dans quelle année est-tu ?

Il se tut, ouvrit la bouche pour prononcer quelques mots, ferma la bouche. Il hésitait. Il voulait proposer à l'élève d'aller à l'infirmerie : il avait bien vu qu'elle avait mal à cause de sa chute, mais elle ne semblait pas vouloir demander d'y aller. Il avait peur de la gêner encore plus qu'elle ne l'était en lui demandant ça. Finalement, il dit :

- Euh...si tu as mal, tu peux aller à l'infirmerie et revenir après...si le cours n'est pas fini. Je ne te forces pas, c'est comme tu veux, c'est toi qui décides.

Il dit cela avec un sourire rassurant. Il n'aimait forcer les gens à faire des choses, il préférait les laisser choisir, et ses élèves n'échapperaient pas à cette règle qu'il s'imposait.

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Ryoko marchait dans les couloirs, elle s'était déjà perdu une bonne dizaine de fois et arriva essouflée devant la porte de la salle de cours, quelqu'un semblait déjà être là, elle hésita un peu avant d'entrer, elle fini par poussez la porte, elle avait mis pour une fois l'uniforme du collège, une fois entrée dans la classe, elle vit le professeur et une élève, elle aurais du s'en douter, qu'après avoir tourné en rond pendant dix bonne minutes elle ne serait pas la première

"bonjour"

Elle qui croyait être en retard se n'était pas le cas, sinon il y aurais déjà plus d'élève, il n'y avait qu'une personne en plus d'elle et du prof.
Ryoko,avait son sac sur le dos, avec les feuilles, des crayons, enfin tous le matériel necessaire, elle regarda la classe, elle était encore un peu vide, la jeune fille se dirigea vers une table libre, la table en question se trouvait près de la fenêtre

*il fait beau aujourd'hui, mais j'ai vraiment envie de suivre se cours*

Des flammes... des flammes... toujours des flammes... les mêmes... qui dansaient... qui riaient... Des flammes roujoyantes... Puis plus rien, le noir total. Pendant un long moment, le coeur de Hisako battait la chamade. Puis un choc le ramena à la réalité. Quel était ce choc ? Il était tombé. Comment ? Il ne savait pas... Hisako resta un moment étendu à terre. Où était-il ? Comment se faisait-il qu'il soit là, dans ce couloirs ? Petit à petit, la mémoire lui revint. Il avait voulu aller en cours. Un cours qu'il adorait avant même d'y avoir assisté. Le cours de dessin. Son sac n'était pas bien lourd... Il n'était pas léger pour autant. Hisako finit par bouger ses doigts écorchés. Puis il bougea ses bras, puis ses jambes. Il finit par se relever. Il regarda ses doigts. Tous écorchés. Tous, sans la moindre exception. Tous avaient perdu leur bout de peau. Tous. Hisako posa une main sur sa poitrine. Il sentait quelque chose lui faire mal... Son coeur ne battait pas seulement vite, il battait fort... très fort.... trop fort pour Hisako. Sa main se fit toute molle et retomba. Hisako fit un pas. Puis deux, puis trois.

Il regarda autour de lui. Un couloir blanc. Blanc, immaculé. Des portes, nombreuses, fermées. Sauf une. Au bout du couloir, une porte était ouverte. C'était celle-là qu'il fallait franchir. Celle-là et pas une autre. Hisako avança vers cette porte. Le temps de faire quelques pas et il repensait à sa colline. Il avait besoin de s'y réfugier. Plus que jamais, il en avait besoin. Sur sa colline, il s'assit puis se tint la tête. Une douleur fulgurante naissait. Ils avaient déjà donné un nom à cette douleur. Un mal de tête. ici, alors que chaque pas l'approchait de cette porte ouverte, Hisako leva les bras... puis se tint la tête. La douleur n'était pas imaginaire. Elle était bien réelle. Elle venait de cette réalité monstrueuse où il se sentait délaissé... délaissé et torturé par les flammes... torturé par eux. Il passa une main sur son front puis sur ses yeux. Il avait mal à la tête. Une nausée le prit alors. Il fit deux pas en titubant. Deux pas, ni plus ni moins. Il manqua de se cogner contre un mur blanc. Puis la nausée s'en alla. Le mal de tête diminua. Un miracle ? Sans doute.

Il n'était plus qu'à quelques mètres de la portes. Ses bras se raidirent à nouveau et se remirent au long de son corps. Quatre mètres. Que l'atendait-il véritablement derrière cette porte ? Trois mètres. Et s'il s'était trompé, et si ce n'était pas le cours de dessin ? Et si c'était autre chose, comme ce qu'ils appelaient les Maths ou le Français, ou encore le Japonais ? Deux mètres. Oh non, le mal de tête revenait. Non, il devait s'en aller. Il ne devait pas venir, pas maintenant. Ce n'était pas le moment. Un mètre. Pourquoi le mal de tête se retirait à nouveau ? La porte fut touchée et se referma d'une demi-douzaine de centimètres. Hisako passa la tête à l'intérieure de la salle. Ses yeux fatigués la parcoururent pendant un bref instant, sans croiser le regard de personne. Puis il entra sans adresser la parole à quiconque était présent dans cette pièce, sans lever la tête, et il s'approcha d'une table, près d'une fenêtre. Pourquoi près d'une fenêtre ? Il pourrait sentir l'air caresser son coup et sentirait moins confiné. Avec un peu de chance, il pourrait sans aller. Et, si besoin était, il pouvait sauter.

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Yoko regarda le critérium un instant , elle leva les yeux vers le professeur d'un air surpris , elle le remercia timidement toute en lui offrant un petit sourire , la jeune fille regarda alors la porte qui s'ouvrait , deux élèves venaient d'entré , enfin se n'était pas trop tôt . Yoko revint alors au professeur qui lui proposer d'allez à l'infirmerie , Yoko baissa les yeux , non elle ne voulait pas y allez , elle voulait rester ici , se cour , elle l'attendait depuis se matin , elle avait était s'y presser d'y allez qu'elle était même arriver en avance . La petite yoko releva les yeux en posant le critérium .

<<hmm .. non .. merci quand même ..>>

La petite fille toussa quelque peu , elle regarda autour d'elle , Araya , ou est tu ? elle avait besoin de son médicament , hmm .. comme dh'baitude elle l'avait oublier dans sa chambre , la petite fille soupira doucement avant de revenir à ses feuilles blanches , Yoko releva les yeux vers le professeur

<<Je .. je suis en 7eme année , je m'appelle Yamana Yoko .>>

Yoko sourit de nouveau , elle tournait nerveusement le critérium entre ses doigts , elle attendit le début du cours en regardant les deux autres élèves présent dans la classe .

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Kira jeta un vague coup d'oeil sur la classe. Il eut plusieurs quintes de toux. Il avait mal...à la gorge surtout. Elle lui semblait si sèche...Encore une fois, il avait oublié de prendre ses médicaments...le mal attendrait la fin du cours, il n'avait pas envie d'arrêter son cours maintenant...pas le premier cours...ni aucun autre d'ailleurs. A part, l'élève qui était arrivée en avance, tous avaient choisi de s'assoir près des fenêtres...pourquoi ? Un hazard peut-être...ou peut-être pas. Kira étudiait des yeux les nouveaux venus, une jeune fille au cheveux brun foncé, mi-longs, et un garçon jeune, très jeune même, blond virant vers le roux, à la peau pâle, et au regard triste. Jeunes...ils l'étaient tous...mais le garçon semblait plus...plus...Kira n'arrivait pas à mettre des mots dessus. Le garçon lui faisait une impression étrange, qu'il décida d'ignorer.

Il fallait commencer le cours, même s'il n'y avait que trois élèves pour le moment. Les autres arriveraient plus tard...s'ils venaient. Kira marcha lentement vers le tableau noir de la salle et réfléchissait en même temps à ce qu'il allait dire...quels seraient les premiers mots qu'il adresserait à ses élèves...il ne savait pas...pas encore. Peut-être allait-il se présenter, peut-être pas. Peut-être allait-il directement commencer le cours...il ne savait pas. Kira pencha la tête de côté, ses yeux couleur ciel perdu dans le vide, une expression étrange qui indiquait qu'il réfléchissait marquée sur son visage. Après de longues minutes de silence, enfin il dit :

- Alors tout d'abord, bonjour. Je suis Kira, Kira Hikiru, votre nouveau professeur d'art-plastique....avant de commencer le cours, je souhaiterai vous posez une question. Je voudrai aussi que vous y répondiez le plus sérieusement possible. C'est extrêmement important. Réfléchissez bien avant de répondre. La question est :

Pour vous, qu'est-ce que l'art ?

- Voilà, je vous laisse à présent quelques minutes de réflexion...dès qu'un élève aura répondu, je ferai des commentaires sur votre réponses...et vous aussi ; je veux dire, que chacun donnera son avis sur la réponse de l'autre...ah oui, lorsque vous répondrez, vous me direz votre nom et votre année.

Il se retourna et écrit la question sur le tableau. Kira était curieux de savoir ce que les élèves allaient lui répondre. Il espèrait aussi qu'ils répondraient sincèrement et sérieusement, comme il le leur avait demander. Après avoir écrit la question au tableau, il se retourna pour observer sa classe.

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Ryoko regarda a nouveau dans la classe, il y avait quelqu'un en plus, un garçon, il s'était lui aussi assis près d'une fenêtre, elle écouta se que le professeur devait dire, donc ils devaient répondre a une question.
Ryoko réflechit, elle ne s'était jamais vraiment posé la question, qu'était ce l'art pour elle? Un passe-temps? Un moyen de se détendre?
La jeune fille dut réflechir, mais qu'est se donc l'art pour elle? Elle se creusa la tête, elle se souvenait que pour faire passez ses emotion ou ses sentiments, il lui était déjà arrivé, plusieurs fois, d'utilisez l'art, elle utilisait le dessin pour faire passez sa comme message de ses sentiments et emotions, la photographie pour d'autre chose, comme passion peut-être.
Elle hésita un peu, c'était rare qu'elle ose prendre la parole dans un cours, mais il fallait bien qu'elle dise sa réponse, Ryoko se demanda si elle devait dire sa réponse directement, en levant la main ou en se levant.

"je m'appelle Ryoko Animua et je suis en 4ème année"

Ryoko avait bizarrement opter pour le premier choix, elle reprit la parole après pour dire sa réponse

"pour moi, l'art c'est un moyen de faire passez ses sentiments ou ses émotions"

Elle avait osé parler pour une fois

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Yoko réfléchit un instant à la question posé , elle ne savait pas trop quoi répondre , qu'est ce que l'art ? huhu ... La petite yoko croisa les bras sur son bureau avant d'y end=fouir sa tête pour pouvoir réfléchir , elle repassa dans sa tête certain tableau qu'elle avait vu , ainsi que ses propres oeuvres , qu'ets ce que l'art ? Yoko soupira doucement , elle ne savait vraiment pas quoi répondre , et si il l'interogait , qu'allait elle répondre ? la petite yoko leva la tête vers l'élève qui venait de répondre . Maos oui , c'était sa , un moyen de faire parvenir ses émotions par la peinture , ou même le dessin , la petite Yoko esquissa un petit sourire avant de lever la main quelque peu héistante , elle ne savait pas si sa réponse serait bonne , enfin se n'était pas une réponse , puisuq'elle reprenait la phrase de la jeune fille en plus "évoluer" . Yoko leva alors la main assez haut , enfin le professeur pouvait très bien la voir , puisuq'elle était devant lui , elle baissa les yeux doucement , si elel avait faux , elle se demanderait se qu'elle ferait , peut être qu'elle ne parlerait plus , elle n'aimait pas vraiment avoir honte devant tout le monde .

<<Je .. heu .. comme la dit Ryoko , c'est un moyen de faire passez des choses que l'ont veux dire par le dessin ou même la peinture , des choses que l'artiste n'arrive pas à exprimer , oui ou même des choses dont il a honte .>>

Yoko après avoir parler , baissa la main doucement avant de baisser les yeux , sa réponse devait surement être fuasse , elle avait pourtant longuement réfléchit , Yoko était déjà sur d'avoir feux , elle soupira doucement avant de re croiser les bras pour enfouir sa tête au creux de ceux ci . Elle se sentait bien ici , le noir complet , elle avait l'impression d'être seul , c'était le seul moyen qu'elle avait de réfléchir ou même de pouvoir se calmer , elle ecouta attentivement les bruits autour d'elle , attendant patiemment les moqueries des autres , mais rien , Yoko hésita un instant , ele releva de quelque centimètre la tête afin de pouvoir voir le professeur , elle le regarda sans rien dire . Yoko se mordit la lèvre nerveusement , elle regarda les deux élèves doucement , personne ne semblait se moquer , elle eut un petit sourire rassuré , doucement elle se releva pour s'appuyer contre le dos de son siege , elle observa le professeur sans rien dire , son sourire ayant disparut , elle attendait les commentaires du professeur .

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Kira regarda les deux jeunes filles. Elles avaient toutes les deux raisons, même s'il manquait des choses. Mais bon, c'était leur avis sur l'art. Il réfléchit plusieurs minutes pour trouver des commentaires consistants et utiles, pas un simple " Vous avez raison ", comme certains avaient l'habitude de dire. Seulement il ne fallait pas qu'il parle trop. Enfin il commença :

- Vous avez raison. L'art permet de faire passer ses émotions et ses sentiments sans avoir forcément besoin de les exprimer oralement. Ce qu'a dit Yoko est juste, d'ailleurs moi aussi j'exprime par l'art je ne peux habituellement pas exprimer, et de mettre sur papier ou autres matières mes idées, mes pensées que je n'arrive pas à formuler avec des mots. C'est une manière de faire passer des messages, qui peuvent très bien être dit implicitement ou explicitement, cela dépend de l'artiste ou de son environnement, prenons par exemple les poètes français résistants pendant la seconde guerre mondiale sous l'occupation allemande. Il écrivait de la poésie de contrebande pour faire face à la censure : la poésie de contrebande consiste à écrire un poème qui va faire passer un message implicite cacher entre les lignes du poème.

Kira regarda ses élèves. Il espérait qu'ils avaient compris le principal de ce qu'il avait dit, c'est à dire que l'art permettait de faire passer des messages, ses sentiments, ses émotions etc....et que l'exemple qu'il avait donner illustrait assez bien ses paroles. Il avait d'autres choses à rajouter sur l'art, mais attendait d'abord que l'autre élève, le jeune garçon s'exprime. Mais il devait d'abord s'assurer de quelque chose.

- Est-ce que quelqu'un à des questions à propos de ce que je viens de dire ? Si vous avez une question, n'hésitez pas à la poser.

Il redoutait et souhaitait en même temps qu'on lui pose des questions. Il redoutait qu'on lui pose des questions de peur de trop développer ses réfléxions et de trop s'éloigner du sujet principal mais souhaitait qu'on lui pose des questions, car ça voudrait dire que ses élèves l'écoutaient et étaient intéressés par ce qu'il disait.

Hisako avait la regard rivé vers la fenêtre. Son visage traduisait une absence... Etait-il vraiment là ? Dans cette classe, assis sur une chaise, les bras posés sur une table, la tête tournée vers une vitre ? Ou bien était-il autre part ? Dans un monde lointain que personne ne pouvait voir ?

Il avait senti des choses se poser sur lui. Des choses qu'il ne pouvait déterminer. Ces choses n'étaient autre que des regards, mais il ne pouvait le savoir car il n'était pas là. Depuis que son regard s'était tourné vers l'extérieur, il était parti. Parti pour combien de temps ? trente secondes ? Une minute ? Deux ? Trois ? Plus de trois minutes ? Comment savoir ? Il n'avait même pas la notion du temps... Il n'avait plus rien. La seule chose qu'il avait était un amour encore neuf et timide... Un amour qui l'avait abandonné avant même de s'être véritablement manifesté. Alors, il n'avait plus rien... Plus rien à perdre, plus rien à gagner... Que faisait encore son corps dans la réalité ? Pourquoi son corps n'était pas déjà sous terre ? Pourquoi n'avait-il pas encore rencontré l'inconnue qui l'aurait peut-être délivré ? Pourquoi ?

Les flammes revinrent, toujours aussi grandes, aussi dévastatrices... Mais pourquoi étaient-elles là ? Hisako ne les avait-il pas vue assez de fois ? Et pourquoi souriaient-elles chaque fois qu'il les voyait ? Pourquoi avaient-elles ce beau sourire qui ne faisait qu'enfoncer un peu plus Hisako dans le tas ?

Pendant un instant, une oreille, un seule, revint dans la réalité. Pendant un instant très bref. Mais pas suffisamment pour négliger ce qui avait été entendu. Qu'est-ce que l'art ? L'art... Une magie... Une magie merveilleuse par laquelle on pouvait se laisser emporter... Une magie si facile à atteindre... Un crayon, une feuille de papier et toute personne pouvait se laisser emporter dans ses sentiments, les voir et les sortir sous forme d'écrit, dessin, musique... La seule chose que Hisako arrivait à aimer dans la si dure réalité. L'art. Une magie... L'art. Une beauté... L'art.

Les flammes se mirent à briller, leur bruit se mit à résonner dans la tête de Hisako. Que leur avait-il fait ? Pourquoi, lorsqu'il arrivait à ne pas les voir, insistaient-elles ? Elles étaient tout ce qu'il avait vu, ressenti. Elles étaient tous ses cauchemars. Et elles voulaient le lui montrer, même s'il savait déjà. Elles voulaient le torturer jusqu'à ce qu'il meurre. Et qui disait qu'elle partiraient lorsqu'il quitterait son corps ?

Ou était la belle colline, à présent ? Hisako souhaitait, espérait, priait pour qu'elle ne soit pas engloutie par les flammes, ainsi que la verte forêt, que la paisible plage, que la silencieuse rivière. Pitié, faîtes qu'elles soient là, bien présentes. Faîtes ? mais qui doit faire ? Celui que des gens honoraient ? Un Dieu ? Peut-être... Mais que quelqu'un, ou quelque chose fasse que cette colline merveilleuse, cette forêt magnique, cette plage magique et cette rivière silencieuse ne soient pas englouties par les noires flammes qui torturaient Hisako.

Les deux élèves ainsi que le professeur pouvait voir Hisako immobile, le regard toujours tourné vers la fenêtre. Ils pouvaient un jeune garçon encore plus pâle que d'habitude, des cernes sous les yeux rivés vers l'extérieur. Mais ce regard qui semblait observer la fenêtre, ce regard semblait vide... Vide de tout... Aucune émotion, aucune pensé ne pouvait venir se refletter dans ce regard, ni même sur le visage. Tout se passait dans la tête de Hisako.

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Ryoko remarqua que le garçon semblait dans la lune, il était plus jeune qu'elle mais semblait être soit fatigué soit il était absent.
Elle passa sa main devant les yeux du jeune homme, voyant qu'il ne réajissait pas , elle essaya une autre méthode

"youhou,il y a quelqu'un?"

Elle ne le demanda pas trop fort mais assez pour se faire entendre du garçon, elle se demanda pourquoi il était autant dans la lune, enfin c'est se qu'elle pensait, elle attendit sa réponse, pendant se temps elle suivait le cours, elle se souvint de la deuxièmequestion du professeur, es-se qu'elle avait une question?
Elle dut réflechir, encore plus longtemps que précédement, mais elle était inquiète que le jeune garçon ne dise rien

*je me demande se qu'il a? il semble...ailleurs*

Elle le pensait, elle essaya longuement de trouver une question a posez au prof, sans grand succès, elle n'avais jamais été bonne pour posez des questions.
Elle abandonna, un peu cette question et regarda rapidement le garçon, qui ne réajissait pas beaucoups

Une flamme prit une forme inhabituelle pour ne pas dire très étrange. Une seconde de réflexion et Hisako put comparer cette flamme à... une main. Une main ? Comment se faisait-il qu'une flamme prennent cette forme ? La flamme fit de grands mouvements avant de s'évaporer. Les unes après les autres, les flammes s'évaporèrent. Que y avait-il ? Pour Hisako, il était étrange de voir des flammes terrifiantes disparaître une à une. La peur laissa place à l'intrigation.

Une voix retentit dans sa tête... Non, ce n'était pas cette voix torturante. C'en était une autre... Plus jeune... D'où venait-elle ? Pourquoi était-elle ici ? Hisako écouta attentivement la voix qui continuait de résonner. Que disait-elle ? Les dernières flammes disparurent. La voix demandait s'il y avait quelqu'un. Quelqu'un où ? Ici, là où la dernière flamme venait de s'éteindre ? Ou bien autre part ? Et si c'était autre part, ce serait où ? Y avait-il véritablement un autre part ?
Mais oui, bien sûr qu'il y avait un autre part. Cette réalité dure et de plus en plus monotone, cette réalité où même la forêt lui faisait peur, cette réalité que Hisako avait du mal à supporter... cette réalité était bien un autre part.

Ce fut à ce moment-là que Hisako bougea enfin. D'abord, son regard se fit moins vague. Un instant plus tard, il eut un bref sursaut qui signifiait clairement qu'il venait de revenir brutalement dans la salle de cours. Il cligna les yeux puis regarda vaguement autour de lui. Une jeune se trouvant non loin lui jetait des regards. Hisako ne croisa pas son regard une seule fois. Il baissa à nouveau la tête. Ses mains se tripotèrent l'une à l'autre. Une petite bout de peau pendait de son pouce gauche. Un petit bout de peau qui fut vite arraché. Il n'y eut malheureusement pas une goutte de sang. Une simple et douce douleur là où la peau avait été arrachée mais sans plus. Dommage... Mais tant pis.

Il remarqua laors la présence d'une autre fille. Il la regarda très brièvement, sans monter les yeux jusqu'à la tête de la fille qui semblait même une jeune femme. Où avait-il bien pu la rencontrer ? Dans un endroit qu'il appéciait, il se souvenait. Mais pas au meilleur moment. Une flammes, une seule se remit à briller. Elle fut repousser l'instant d'après. Hisako se souvint alors. c'était à la forêt qu'il avait rencontré cette jeune fille. Elle s'était présentée à lui, là bas, il lui semblait. Sous quel nom ? Il chercha, creusa dans sa mémoire. Par quel nom la nommait-on ? Un long moment de réflexion se passa avant que Hisako se souvienne enfin. Yoko. C'était ce qu'il avait retenu. Yoko. Cette jeune femme s'appelait Yoko.

Il y avait aussi une adulte dans la pièce. Hisako se recroquevilla légèrement sur sa chaise en posant les yeux sur les pieds de cet adulte. Un adulte. Etait-il comme eux ou pas ? La question fut posée plusieurs fois dans l'esprit du jeune garçon. Son regard se baissa alors. Il se posa sur les doigts de Hisako. Chacun avait leur petit bout de peau arraché, comme s’ils avaient été coupés par une lame. Mais ils avaient vraiment été coupés par une lame. La lame d’une épée. Une épée qui n’était même pas à Hisako, une épée qui n’appartenait à aucun élève. Comment pouvait-il se faire que Hisako se soit retrouvé devant cette arme avec laquelle il aurait pu se tuer ? A cause du cours de maniement d’armes. Il s’y était inscrit sans savoir pourquoi.

Shaolan qui revient de son voyage en Europe, voulez tout de même aller en cour car c'est ça dernière année d'étude ici, donc si il veut pas repiquer, il va falloir qu'il bosse un peu.

Il décide donc d'aller dans un cour qu'il n'est pas encore y aller mais qu'il lui tient particulièrement à coeur, je veux parler de l'art plastique biensûr, un artiste tel que lui ne peut pas se priver des cours d'un autre artiste plus vieux donc avec beaucoup plus d'expèrience. Même si notre cher ami commence à se faire connaitre dans la ville de Tokyo et un peu en Europe, il ne reste qu'un jeune adolecent qui a encore beaucoup de chose à apprendre et ça Shaolan en est confiant, il veut réussir là où ses parents ont échoué, refaire rennaitre le nom de Riomoto au statue mondial.
Mais avant tout cela Shaolan doit finir ses études et apprend encore beaucoup de chose sur l'art du dessin et de la peinture.

Donc notre cher ami se dirige vers la salle d'art plasique pour assistait au cour de monsieur Hikiru. Il arrive donc devant la porte, il entre avec le sourir et il se présente en disant ceci :

" Bonjour monsieur Hikiru, je suis désolé de n'être pas venu à vos premiers cours, mais j'ai eu quelque empêchement personnel. Donc j'espère que vous m'accepterez dans votre cour.
Je m'appelle Shaolan, Shaolan Riomoto, je suis en septième année et j'ai dix-sept ans. " Dit-il d'un ton très calme, et avec une expression très décontracter même si il ne sourit pas.

Après avoir dit ses mots, il reste debout attend la réponce du professeur.

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