Demande de chambre NUMBER TWO

Ban regarda la fille d'un air méfiant. *Pour qui elle se prend elle? Nan mais!* Il sortit son stylo et ouvrit le cahier, faisant mine de chercher une page vide. Or toutes les pages étaient déja vides... Ban demanda le nom de la jeune fille et la regarda dans les yeux. Il lui dit enfin:

"Chambre 1. Avec le merci ce serait mieux. Tiens voila la clé"

Karin revenait de « vacances ». En fait, elle était repartie chez elle, à Londres pendant près de deux semaines, voir un mois. Sa mère et son père l’avait en quelques sortes obliger à venir les voir. La jeune fille avait été obliger d’apporter des devoirs, elle en avait profiter pour en faire plus de la moitié en avion. Elle se surprenait elle-même ! Car miss aurait préféré jeter ses devoirs dans la toilette de l’avion ou bien encore les laisser virevolter au vent, peut-être qu’un petit monsieur aurait été content de recevoir des devoirs par les airs. Enfin bref, elle y avait passée deux semaines pourries dans un certain sens et non. Le point négatif, c’était sa famille, elle la détestait au plus au point qu’elle disait que ce n’était plus sa famille biologique. Le point positif, c’était qu’elle avait eu beaucoup de cadeau et une grosse sommes d’argent qu’elle avait finit de dépenser dans l’avion en s’achetant un jus d’orange. Karin avait acheter de nombreux morceau de vêtement tel des pantalons, des jeans, des chandails de toute sortes, des débardeurs … enfin bref, elle avait presque eu assez d’argent pour remettre sa garde robe à neuf.

C’est après près de six heures d’avion qu’elle finit par débarquer au Japon, se cher Japon qu’elle adorait tant. Elle fit par la suite une heure d’automobile, dans un taxi qui sentait le chacal. Quand Karin mit pied sur la route qui menait au hall de l’école, elle soupira et ne pu s’empêcher de sourire légèrement. Elle s’étira comme un chat avant de secouer sa jupe de jeans ainsi que de replacer son débardeur noir surmonter d’une veste blanche. La jeune fille se dirigea pour prendre ses valises mais le vieux conducteur avec cette cigarette en bouche l’avait fait pour elle. Elle lui sourie, même si elle n’en avait pas très envie et prit ses deux grosses valises aussi lourde que des bébés éléphants et se mit à faire les quelques pas qui la séparaient elle et ce cher bâtiment. Pour une fois, Karin était heureuse d’entrer dans l’école.

Connaissant ce vieux bâtiment depuis des siècles, elle monta les escaliers avant de prendre le couloir de gauche, continuer tout droit, descendre un petit escalier de trois marches et de finalement lever la tête pour apercevoir deux jeunes filles devant elle ainsi qu’un adulte. Elle s’avança encore un peu et dans un vacarme bruyant, laissa tomber ses deux valises avant de se frotter machinalement ses bras qui la faisaient légèrement souffrir. Force physique ? Un gros zéro. Elle marcha encore un peu et puis tout en regardant la salle, demanda à l’homme.

« Une chambre pour moi m’sieur. »

Karin le fixa avant de promener son regard de bas en haut : espérons qu’il ne viendrait pas dans sa chambre, il semblait un peu pervers, mais bon la directrice ne l’aurait sûrement pas employé si ça en serait un.

Voila que Ban avait poreauté pendant près de 40 minutes tout seul dans le hall du dortoir des filles, et maintenant 3 filles avaient débarqué à la suite l'une de l'autre. Il avait vraiment failli s'en aller 5 minutes plus tot car il en avait assez d'attendre pour rien, mais bon, c'était la vie. On ne change pas son destin (un peu de philosphie ca fait du bien non? ^^)

La première faisait sa rebelle, Ban l'avait un peu remis à sa place et sans comprendre vraiment si c'était sincère ou vraiment hypocrite et insolent, la jeune demoiselle avait redemandé le numéro de sa chambre. Rebelle et bouchée par-dessus le marché. Ban lui avait-il bien dit le numéro de sa chambre? Il se remémora, histoire d'être sur de ne pas s'engueuler sans raison. Non non, il lui avait donné la clé de sa chambre en lui disant laquelle c'était. En plus cette demoiselle nommée Ino, devait soit pas être très futfut soit etre endormie pour ne pas se rappeler qu'elle avait la chambre NUMERO UN. C'était pas trop difficile a retenir, pas comme la chambre 3,14159 ou du genre. Bon enfin bref:

"Pas de problème, c'est la chambre 1. Allez salut.... Quoi?!? toi ! qu'est-ce-que tu fous là?"

S'était soudainement exclamé Ban en voyant s'approcher la deuxième élève. Elle, contrairement à l'autre était vraiment vraiment rebelle. C'était LA miss Devil. Elle s'appelait Eve, oui les apparences sont trompeuses. Enfin si elle ne voulait qu'une chambre ca devrait pas trop poser de problème... Elle avait toujours ce regard faussement gentil, du petit chaton malade tout mignon qu'on a envie de carresser, mais quand tu approches ta main il se transforme en pittbull et .... plus de main! Dommage! Eve dit de sa voix niaise, mais vraiment insolente:

« Niao vous deux , salut ban , je pourrait avoir une chambre Stp ? »

"Tiens! Chambre 1 avec Ino! Putain les rebelles se réunissent !"

Dit-il en lui lancant les clés. Elle les attrapa au vol et il lui lanca un sourire complice. Même s'il était imprévisible et parfois chiante (il faut le dire!) Ban l'appréciait bien pour sa franchise... Bon elle est un peu voyou mais bon... Qui ne l'est pas!

Ensuite une troisième demoiselle fit son entrée dans la salle, trainant derrière elle deux énormes valises. Ben dis donc elle en avait du mal à avancer... Elle arriva devant Ban et les deux autres filles et le dévisagea. Ban se disait qu'il allait surement aider la jeune fille à monter. Mais le regard quel que peu méprisant qu'elle avait à son égard, lui fit presque changer d'avis et se dire *Et puis merde! Je veux l'aider et voila ce qu'elle me fait! Qu'elle se démerde toute seule!* La fille demanda ensuite:

« Une chambre pour moi m’sieur. »

"Oui tout de suite. Pour toi chambre numéro 2. Tiens voila tes clés!"

Dit-il en notant dans son cahier quelque chose et tendit à la jeune fille le trousseau correspondant. IL ajouta ensuite en la regardant franchement dans les yeux:

"T'es sûre que tu veux pas d'aide? Ta chambre est quand même au premier étage! Et c'est bon! Je suis pas un pervers, je fais mon boulot (enfin presque) c'est tout..."

« Tsss, y'a pas "a besoin d'aide" écrit dans mon front ou bien encore " faible tite fille qui est pas capable de transporter ses valises". » dit-elle en attrapant la clé.

Bref, c'était peut-être lourd mais si Karin avait été capable de faire plus de quelques centaines de bas, elle était capable de recommencer. La jeune étudiante glissa la clé dans sa poche avant de se retourner pour reprendre ses valises. Elle ne voulait surtout pas perdre de temps ici, elle irait le perdre ailleurs en meilleure compagnie quoi.

« Et j’ai jamais dit que vous étiez pervers, vous ne savez donc pas décrypter les visage. »

Une grimace, c’est comme un signe de mauvais goût, de gros yeux c’est comme si un adulte te disputerait et puis le regard méprisant c’était pour "c’est qui celui là, perdu dans son monde, ah mais ta pas vu sa coupe de cheveux c’est horrible, oh my god t’a pas vu en dessous c’est pire (XD)". Enfin bref, Karin se pencha pour récupérer ses deux valises, ses deux grosses valises et puis se mit en route vers l’escalier. Elle soupira au début puis se mit à monter les marches, laissant ses valises frapper chaque marches que la demoiselle montait. Tant pis si elle brisait ses valises, elle ferais une demande à ses parents. Elle était entrain de les ruiner faut dire. Rendu à dixième marche, elle fit une pause de quelques secondes avant de continuer vers le premier étages. Pourquoi ils n’achetaient pas des ascenseurs ? Ça serait dix fois mieux. C’était sûrement le prof de gym qui ne se rajoutait pas à la cause. Le pauvre. La génération d’aujourd’hui ne voulait sûrement devenir comme les spartiens. Karin continua à escalader les marches et puis finalement, le bruit de ses valises cessa, montra à ce cher m’sieur qu’elle y était arrivée comme une grande. Elle était bonne hen ?! Elle n’aurait sûrement pas droit à une sucrerie. Karin continua son chemin et trouva finalement la porte numéro 2. Elle laissa de nouveau tomber ses valises dans un vacarme puis reprit la clé que lui avait tendit l’homme tout à l’heure, elle ouvrit la porte pour afin pénétrer dans sa chambre.

Quelle rude épreuve que celle de se bouger dans un couloir... Couloir si plus long, mais alors là, vous n'imaginez pas... Les architectes avaient vus très grand à la construction du collège, c'était un fait. Combien il mesurait le hall déjà? Alors rien que pour ce petit couloir de rien du tout quand on compare...
Quoi qu'il en soit, toutes les jeunes filles du collège relevaient leur manches et s'auto-motivaient pour arriver au "comptoir" des chambres. Ayase également. Sauf que le courage et les manches retroussées n'y étaient pas. Elle marchait lentement, nonchalement, le regard froid et tuant... On l'avait mise de mauvaise humeur, rien de bien grave savez-vous. Juste un petit imprudent qui avait osé refuser passer l'après midi avec elle. Le rustre, comment avait-il osé?! Quoi qu'il en soit, elle trouverait un moyen, n'importe lequel, pour le faire craquer.
Elle s'arrêta, prit une pose assez particulière et serra les points, tout en se retenant de gueuler. Elle refusait à croire qu'on puisse lui résister.
Mais, ce n'était pas le moment de s'attarder pour si "peu" à vrai dire. Une lourde valise attendait peu patiement d'être vidée dans une chambre quelconque, ainsi que deux sacs quelque peu... débordant.

La jouvencelle reprit donc son looong chemin... Plus qu'une vingtaine... trentaine... bon, d'accords, quarantaine de mètres, et elle serait arrivée à déstination.
Mais qu'est-ce qu'il était long ce couloir. C'était vraiment fait pour emmerder les gens, il n'y avait pas d'autres mots.

Une dixaine de minutes plus tard -Parce que la demoiselle n'était si plus pas rapide, et puis, la pile de son mp3 était tombée plate en chemin, parce que, même si ce n'était pas préciser, elle avait les oreillettes collés aux oreilles depuis le début de son long périple. Elle avait comptés les dalles du sol aussi, 537 actuellement, une bonne dixaine et c'est le compte juste!- elle arriva devant le donc dit "comptoir" et s'affala dessus devant le jeune homme qui distribuait les chambres et les clés.

Ayase lacha, d'une voix rauque, peu enthousiaste et avec une féminité sûre, son identité ainsi que la raison, fort évidente, de sa présence.

"Usami Ayase. Chambre moi vouloir, siouplait..."

C'était d'un charme évident. Quoi que, quand elle releva enfin la tête pour voir qui avait l'amabilité de s'occuper da la rude tâche des distributions, elle changea directement d'attitude, prenant une position bien plus favorable ainsi qu'une voix quelque peu plus... normal. -Si si, c'est possible!-
Et pourquoi donc? Parce que le gentil monsieur qui tenait le rôle était un professeur plutôt bien bâti.

"Raaah! Mais vous êtes vachement mignon vous!"

Silence...

"Ah mais nan, z'êtes déjà pris... Bouarf, pas grave, j'peux tout de même avoir ma chambre hein?"

Un sac... un vieux sac... délabrée dans les mains d'une adolescente détruite... elel se trouve à murmurer...
- veux une chambre...
ses yeux exprime sa tristesse... sa colère et son ennui...

Puis-je avoir une chambre s'il vous plait ?

Demanda Yumi calmement.

Kairi Trotina jusqu'au dortoirs, et Elle arriva dans une pièce où elle voyait une légére file de filles, attendant elle pensait elle aussi leur chambre... Elle se mis alors dnas la file, et mis ses pitits ecouteurs dans les oreilles, écoutant un peu de musique en attendant. La musique faisait partie de ses passions qui la détendait quand elle se sentait mal, ou qu'elle était pertubée par quelque chose, Et là ecouter ses groupes préféré, sans que son père lui dise qu'écouter du Rock, du métal, n'était pas d'une Shadow Râ.Mais bref, Une dizaine de minutes plus tard, Ce fut son tour, et elle pris ses sac sur l'épaule et le dos, et s'avança vers un gentil Monsieur:

-Bonjour! J'm'apelle Kairi, Kairi Shadow Râ et je viens chercher une chambre...

Elle regarda ensuite un peu les filles derrière elle, qui la regardait d'un air plutôt louche.. pour ne pas changer, mais Kairi n'y préta guère attention, et lorsqu'il lui donna la clef, elle remercia la personne d'un ptit cl'in d'oeil, et elle parti en direction des couloirs où était disposé les chambres... Ecoutant toujours sa musique, et avançant avec un petit pas danseur, Se fichant des personnes qui pourrait se moquer d'elle.