Solitude de l'Australien [Libre]

Andrew était sortit du grand bâtiment qui lui servait de pensionnat. Il avait décidé d’explorer les environs de l’école. Il se trouvait devant la grande porte qui menait au hall, de là où il était, il apercevait le lac. Il le regarda de loin pendant quelques instants. C’est les mains dans les poches de son jean ébène qu’il partit vers le lac. Quand il arriva devant ce magnifique lac, il regarda les alentours. Il n’y avait pas grand monde, mais il y avait quand même quelques élèves qui étaient présents et qui discutaient entre eux. Il s’approcha un peu plus du lac, il était à présent à 10 centimètres de l’eau. Il leva la tête pour regardait le ciel. Il n’y avait aucun nuage et le soleil était au rendez-vous. Il baissa la tête pour regarder le lac. Il sentait le vent lui caresser doucement le visage, c’était une sensation agréable. Il s’accroupit et sortit ses mains de ses poches pour en plonger une dans l’eau du lac. L’eau était chaude. Quand il ressortit sa main, il la secoua pour qu’un peu d’eau parte. Seulement deux ou trois centimètres de sa manche était mouillé. Ce magnifique lac était si clair et si limpide, son eau était à peine troublée par les poissons qui y nageaient.
Le jeune homme se releva et il commença à marcher, il empreinta le chemin qui faisait le tour du lac. Il avait toujours le regard fixait dessus, sur cette eau si claire. Un sourire éclaira le visage de l’Australien. Il marcha ainsi un bon quart d’heure. Il était pensif, beaucoup de souvenir se bousculait dans sa tête. Andrew s’arrêta et alla s’asseoir dans l’herbe verte, adossait à un arbre, un immense chêne. Le jeune homme ferma les yeux et il se remémora le moment où Nathan l’avait frappé. Depuis ce jour, il le haïssait de tout son cœur, de toute son âme. Il rouvrit les yeux pour ne plus y penser. Il sortit d’une de ses poches son MP4, l’alluma puis plaça un écouteur sur son oreille. Il laissa son lecteur pendouiller le long de son cœur. Là où il était, il commençait à s’ennuyer. Il n’aimait pas être seul, la solitude était l’une des choses qu’il détestait le plus.

* J’commence à m’ennuyer… C’est pas drôle d’être seul… *

Histoire de prendre l'air, Mayumi était allée se promener dans le parc, aux abords du lac. Elle marchait juste à coté de l'eau. Peu de jeunes s'étaient aventurés dehors, ils préféraient sûrement la chaleur du foyer ou de leur chambre, ce qui était compréhensible. Le temps était vraiment bizarre : il faisait un peu froid, normal étant donnée que c’était l’hiver, malgré le soleil et le ciel dégagé
Tout en marchant, emmitouflée dans un manteau et dans une écharpe bien chaude, la jeune lycéenne regardait le lac, il était vraiment beau mais malheureusement il n'était pas décidé à geler si bien qu'il était impossible de chausser les patins à glace.

Au bout d’un petit moment, Mayumi vit un grand arbre : il était parfait pour s’asseoir à son pied et admirer le lac en toute quiétude. L’arbre était isolé, au pied de l’eau et personne ne semblait s’y être installé. Mais arrivée devant, un jeune homme était assis aussi contre l’arbre, il écoutait de la musique, apparemment la jeune fille n’était pas la seule à avoir eu l’idée de s’installer la . Mayumi lui sourit :
« Salut ! »
Certes, cela était court, mais Mayumi n’était pas très douée pour engager la conversation avec les gens qu’elle ne connaissait pas du tout.
Elle s’assit aussi contre le tronc de l’arbre et elle sortit un livre de sa poche. Elle l’ouvrit au dernier chapitre, et elle commença ou plutôt elle finit sa lecture.

Le jeune homme regarda une jeune fille s’approcher de lui. Il lui rendit son sourire en lui répondant gentiment :

« Salut. »

Il la regarda s’assoire puis il détourna le regard, il ne voulait pas être trop pénible en la fixant. Il la vu sortir un livre. Par-dessus son épaule, bien que cela soit mal poli, il essaya d’apercevoir le titre mais elle avait déjà ouvert l’ouvrage et elle venait de l’entamer. S’il regardait de plus près, elle en était plus à la fin. Enfin, il porta son regard sur le lac qui était devant lui. C’est vrai qu’il faisait frisquet, il avait froid en étant seulement en chemise. Il attrapa sa veste qui était posé à côté de lui et l’enfila rapidement.

« C’est vrai qu’il fait froid… »

Il n’avait dit ça pas très fort, il avait dit ça de manière à ce que personne ne puisse entendre. Peut-être que la personne à côté d’elle l’avait entendu, il ne savait pas. En tout cas, ça n’avait pas beaucoup d’importance. Il commença à s’ennuyait encore plus, alors il décida d’engager la conversation avec la jeune fille à côté de lui. Il se tourna légèrement vers elle, il sourit avant de demander :

« Tu lis quoi ? »

Il aurait quand même pu trouver mieux comme question pour engager la conversation, enfin, ce qui est fait et fait. Et puis elle n’était pas si terrible comme question… Il espérait que la jeune fille allait lui répondre, et pas l’envoyait baller comme certain ferait. Enfin, une autre question lui vain en tête :

« Au fait, comment tu t’appelles ? Moi c’est Andrew Blake, je suis en septième année. Et toi ? »

Alors qu’elle terminait l’épilogue de son roman, le jeune l’interrompit. Mayumi referma son livre. Elle le rangea dans son sac. Elle lui répondit en souriant :
« Mon livre … Ah oui, il s’appelle Le Bouddha Blanc. Ca parle d’un type qui décide faire un grand bouddha avec les os broyés des gens morts dans son village »

L’histoire pouvait paraître bizarre mais elle ne l’était pas au faut.Mayumi aimait beaucoup lire, et vraiment tous : des magasines, aux mangas en passant par les gros pavés. Elle avait lu celui là assez rapidement et elle l'avait bien aimé.

Elle observa discrètement le jeune homme : il était brun et il n’était pas asiatique bien que il parlait bien le japonais, enfin de ce qu’elle avait put entendre, il n’avait qu’un léger accent. Le jeune home se présenta et Mayumi en fit de même.

« Moi c’est Mayumi Uzuki. Je suis en 5ème année. Enchantée ! Tu es à Chuugakkou Aka depuis longtemps ? »

Le vent commencait à souffler par bourrasques assez fortes et le vent était froid. Mayumi réajusta son écharpe qui commencait à s'envoler.

Le jeune homme aimait bien lire, pour se distraire et se détendre. Se n’est pas un accro à la lecture, sauf pour les mangas. Effectivement, il adorait ses petites bandes dessinées Japonaises. Il avait découvert le manga juste un peu avant de venir à Chuugakkou Aka. Quand elle lui expliqua rapidement de quoi parlé son livre, le jeune homme esquissa un sourire. Elle était un peu bizarre comme histoire, à son goût... Enfin, si Mayumi appréciait, c’était l’essentiel comme c’était elle qui lisait le livre.

« C’est pas un peu morbide comme histoire ? »

Son sourire cachait une légère envie de rire. Pas de la jeune fille, non, bien sûr que non ! C’était plutôt l’histoire qui lui donner envie de rire. « Un type qui décide faire un grand bouddha avec les os broyés des gens morts dans son village.» Il n’était pas un peu cinglé ce gars ? En tout cas, le jeune homme n’aimerai en aucun cas rencontrer ce genre d’individu. Il ne voulait pas que ses os soient broyés, et encore moins qu’ils servent à faire un grand bouddha ! Enfin, passons.

« Ca doit faire, à peu près, une semaine. Et toi ? Ca fait longtemps ? »

Il sentit le vent froid caresser sa nuque découverte. Il frissonna de tout son corps, mais après quelques minutes, il s’habitua à la température.

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